Fausse souveraineté et soumission aux impérialistes : Félix Tshisekedi au service de qui ?
Rédigé par Maurice Odingo, militant panafricaniste basé en RDC, et secrétaire général du Comité de Kinshasa.
Depuis son accession à la présidence de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi se présente comme le défenseur de la souveraineté nationale et le garant de la dignité du peuple congolais. Mais derrière cette rhétorique se cache une réalité brutale : celle d'un régime profondément aligné sur les intérêts des puissances impérialistes et des classes dominantes locales.
Un discours trompeur, une politique capitaliste
Le régime de Tshisekedi prétend défendre l'indépendance nationale, tout en livrant les ressources du pays aux multinationales occidentales. Les secteurs stratégiques tels que les mines, l'énergie et l'agriculture restent dominés par des intérêts étrangers, assurant des profits à un petit groupe de dirigeants corrompus tandis que les masses ouvrières et paysannes s’enfoncent dans la misère.
Le Congo riche, le peuple pauvre
Le problème du Congo est que ses immenses richesses n'appartiennent pas au peuple congolais. Ses ressources sont accaparées, exploitées et bradées par une poignée d'élites politiques et économiques dirigées par Tshisekedi, au profit des puissances impérialistes. Quant au peuple, il survit dans des conditions matérielles indignes : chômage de masse, exploitation et absence de services publics dignes.
Le corridor de Lobito : un outil impérialiste de plus
Le 18 mars dernier, un émissaire de Donald Trump a débarqué à Kinshasa, puis s’est rendu à Kolwezi, dans le Lualaba, pour renforcer le projet du corridor de Lobito. Ce projet, soutenu par les États-Unis, l’Union Européenne et d’autres puissances occidentales, vise à faciliter l’exportation des minerais congolais vers les ports de l’Atlantique non pas pour le développement du Congo, mais pour accélérer son pillage. Tshisekedi promeut activement ce projet, prouvant une fois de plus son alignement sur les intérêts impérialistes.
Reprendre le contrôle de nos terres et de nos richesses
Le régime Tshisekedi incarne la dualité d’un système qui, sous couvert d’un nationalisme opportun, perpétue l’exploitation et le contrôle des masses. La souveraineté réelle ne peut exister sans le contrôle populaire des ressources. Il ne suffit pas de changer de discours, il faut changer de système. Cela implique de rompre avec les alliances impérialistes, de reprendre nos terres, nos mines, nos usines et de construire un pouvoir populaire basé sur les besoins des masses.
Ce combat ne peut pas être mené individuellement. Il nécessite une organisation, une conscience de masse et une action collective. Nous appelons tous les travailleurs, les paysans, les jeunes et les femmes à rejoindre les organisations révolutionnaires pour construire un mouvement populaire qui brisera les chaînes de l'impérialisme et la complicité des élites locales.